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Une introduction en video à une technique de permaculture au jardin, le jardinage bio-intensif. Il s’agit d’un mix entre les travaux de Rudolf Steiner et de techniques de jardinages européennes du 18ème et 19ème siècle.
Issue des travaux d’Allan Chadwick, de john Jeavons et d’autres chercheurs, cette technique ultra-productive est très interessante, notamment pour les maraichers. Nous vous apporterons plus de précisions à son sujet dans quelques temps. Bonne vidéo…
Bonjour
Est ce que le bêchage a plus de 60 cm est nuisible ? Faut -il un temps de pose entre chaque culture?
Plus de 60cm oui si on atteints la couche d’argile notamment, et puis quelle débauche d’énergie ! Il faudrait aussi avoir un sol qui le permet…tout dépend du contexte et de vos objectifs finalement…
Bonjour,
le pb, c’est Steiner : je suis assez au courant pour dire que les gens qui sont associés aux théories de Rudolf sont plutôt des égarés comme les Amish – dans un autre genre bien sûr.
Et que la permaculture soit hyper intéressante et réelle, mais vraiment, je ne vois pas pourquoi on fourre dedans Steiner, ses écoles, ses fariboles sur les hommes qui sont nés dans des oeufs de pierre et autres sottises du même acabit.
Mais du coup, j’ai une vraie question : et pourrait-on commencer en permaculture, avec les tontes de pelouses mises à composter ou l’herbe serait-elle trop riche ou déséquilibrée en nutriments, bien que ce soit une pelouse plantée depuis 40 ans et sans plus jamais d’apports en engrais etc? Et cela veut dire, sans béchage etc. le terrain fait 5000 m2 et on tond quasiment tus les huit ou dix jours.
D’autre part, je garde une partie des tontes à l’ombre et j’ai ensemencé avec des souches de champi, pour voir,
Très Amicalement.
Benoit
merci de vos conseils
Je comprends Benoit, mais dans une situation il n’y pas que du mauvais ou du bon, dans un travail de recherche c’est la même chose et la permaculture pioche dans le meilleur de chaque pratiques. Steiner à eu des travaux et des observations très intéressantes dans le domaine de l’agriculture et de l’éducation par exemple, d’autres le sont moins je te rejoins. Enrichissons nous donc de ce qui peut nous être utile, chacun fera le tri.
Les tontes de pelouse sont beaucoup azotées pour produire une fermentation aérobie de qualité, donc un compost valable. Cela va pourrir et ce n’est pas l’effet recherché. Il faudra donc la mélanger avec des matériaux cartonnés et humidifier le tout pour que cela soit réellement valable. Utilisez donc des feuilles, de la paille hachée, du foin sec, ou tout autre matériaux sec et brun…Amicalement
bonjour,
j’aimerais faire pousser du gazon dans mon jardin, la permaculture est-elle adaptée pour ce type de plantation,?
Merci d’avance
Bonjour Sophie,
La permaculture à plutôt une tendance générale à la substitutions des parties engazonnées (plantes annuelles) par des plantes vivaces ou pérennes utiles…
Malgré cela, des espaces engazonnés peuvent être préservés car lié à un contexte, enfants, espace de loisirs, volonté d’augmenter les ecotones (effet de bordure), etc…Donc il peut tenir une certaine place dans une conception en permaculture.
Là où le concept de permaculture peut vous aider, c’est dans la manière dont vous allez mettre en place, puis maintenir votre espace, sans une dépense énergétique importante (fossile comme humaine).
C’est alors dans le choix des essences adaptées à votre contexte (résistant à la sécheresse ou non, rusticité, etc…), de la maintenance (outils manuels ou utilisation de ressources biologiques pour l’entretien, comme des animaux), de la valorisation (transformation en compost, ou nourriture animale…), etc… que la permaculture peut vous aider…En espérant avoir fait avancer votre réflexion…Amicalement…
C’est tout sauf de la permaculture, cette histoire !
A vrai dire, je ne vois pas bien les apports des travaux de Rudolf Steiner à cette méthode, telle que présentée ici et pratiquée généralement, hors mis peut-être la limitation des intrans mais ça, c’est le principe de la perma 🙂
Arthur
Bonjour. Ma compréhension du double bêchage, par la lecture du livre de Jeavons, est que l’on peut l’utiliser pour démarrer un jardin et pour 2 ou 3 autres années par la suite et qu’éventuellement, on ne travail plus le sol une fois qu’il est amélioré dans sa structure avec l’apport de compost bioactif et plein de vie. Je combinerais cette technique avec celle des buttes permanentes et, comme tu le mentionne Benjamin, l’utilisation d’une grelinette ou d’un autre outil de ce type qui permet d’ouvrir et d’aérer le sol sans le retourner. Le but ultime est de redonner un élan de vie à un sol compacté ou maintenue en monoculture avec du gazon, pour ensuite laisser la nature faire son travail.
Wen
Il s’agit de paquets ou de mottes de terre déplaçées de la taille de la pelle bêche environ…Tape « double_bêchage » en mode image sur ton moteur de recherche préféré, et tu comprendras mieux…Désolé mais une image est plus explicite dans ce cas, a bientôt!
Bonjour, pourquoi certains doc sur la permaculture recommandent ils de ne pas perturber la structure du sol en le travaillant. Et d’autres de becher jusqu’a 60 cm ?
C’est drôle, j’ai posé exactement la même question à la personne qui m’a formé à cette technique, il s’agit de Kay Baxter, une permacultrice très connue et efficace en Nouvelle zélande.
Comme tu le dis Claire il s’agit d’une recommandation. La permaculture est un concept inclusif ou de nombreuses techniques se cotoient. L’essentiel étant d’atteindre un but commun : planifier des systèmes durables. Le double bêchage recommandé dans les techniques de jardinage bio-intensif ne perturbe pas la vie du sol. Pour plusieurs raisons, la première est que ce bêchage est réalisé par « paquets », et seulement une fois par an. L’essentiel de sa maintenance est ensuite réalisé à la grelinette. On est très loin du labour profond ou l’on « retourne » complètement le sol. Le jardinage bio-intensif, tout comme celui d’E.hazelip, ou d’autres styles de jardinage écologiques on leurs avantages et leurs défauts, je pense que c’est à toi d’expérimenter plusieurs techniques et de voir celles qui conviennent le mieux à ta sensiblité et à ta personnalité. Pour moi cette technique demande beaucoup d’énergie (humaine!) et en effet de travail manuel du sol, je te l’accorde, mais est très productive, et demande peu d’espace (un des principes phare de permaculture est de consacrer le minimum d’espace à nos activités et d’en laisser le plus possible à la nature), elle à donc sa place dans les petits espaces, chez les maraichers etc…En espérant avoir répondu à ta question Claire à bientôt…
Merci de ta reponse. Que veut dire. Bechage realise par paquets ?